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BOURGEOIS MARINE

MAITRE DE CONFERENCES

Domaines de recherche

  • Logement
  • Politiques publiques - Régulation
  • Discriminations
  • Politique territoriale - villes

Structure(s) de rattachement

PACTE

Responsabilités


  • Chargée de mission Égalité de Genre et Lutte contre les Discriminations

  • Co-responsable parcours de Master Architecture, Urbanisme, Etudes Politiques

Cours

  • Science politique

Programmes et contrats en cours

Science politique

Publications

Communication dans un congrès

  • Marine Bourgeois
Date de la publication : 13/06/2024

Article dans une revue

  • Marine Bourgeois
Date de la publication : 30/11/2023

À partir d’une enquête ethnographique réalisée au sein de six organismes HLM, cet article réinvestit la question des attributions de logements sociaux sous l’angle des pratiques professionnelles de celles et ceux qui les mettent en œuvre. Il mobilise la théorie micro-institutionnaliste combinant les apports de la street-level bureaucracy et du néo-institutionnalisme pour dépasser certains écueils des approches « par le bas » de l’action publique, en articulant différents niveaux d’analyse et en hiérarchisant les explications du travail bureaucratique. Dans cette perspective, l’enquête souligne le poids des logiques organisationnelles et nuance l’influence des facteurs situationnels et dispositionnels. En effet, si les propriétés sociales des agent·es façonnent leurs conceptions du métier et leurs registres d’actions, elles se révèlent moins déterminantes lorsqu’il s’agit d’expliquer les comportements au guichet. De la même façon, si les interactions peuvent moduler certaines décisions d’attribution, les aménagements restent peu nombreux et sont contenus par l’environnement institutionnel.

Article dans une revue

  • Marine Bourgeois
Date de la publication : 17/11/2023

La loi 3DS clôt un cycle de réformes de la politique d’attribution des logements sociaux ouvert huit ans plus tôt par la loi Alur. Ces changements législatifs ont conduit à une généralisation par étapes de la cotation de la demande comme principal instrument d’attribution des logements sociaux. Le recours à l’expérimentation locale a permis à certaines villes de se positionner en territoires modèles, et à l’État de retrouver des capacités d’action dans un secteur historiquement régulé a minima .

Communication dans un congrès

  • Marine Bourgeois
Date de la publication : 04/07/2023

Article dans une revue

  • Collectif Api ,
  • Vincent Béal ,
  • Marine Bourgeois ,
  • Rémi Dormois ,
  • Yoan Miot ,
  • Gilles Pinson ,
  • Valérie Sala Pala
Date de la publication : 22/06/2023

Depuis plus de vingt ans, l’État français a misé sur les intercommunalités pour rééquilibrer la présence du logement social dans les agglomérations urbaines et lutter contre les ségrégations sociospatiales. Les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) se sont vus confier des instruments leur permettant de peser d’abord sur la production des logements sociaux neufs puis, plus récemment, sur leur attribution. Dans cet article, nous tentons de mesurer la montée en puissance effective des EPCI sur ces domaines à partir de l’étude comparée de six agglomérations françaises (Bordeaux, Dunkerque, Grenoble, Meaux, Mulhouse et Saint-Étienne). Il en ressort que les avancées des intercommunalités sont plus nettes sur la régulation de la production de logements sociaux neufs que sur celle des attributions. Nous constatons des variations assez fortes entre intercommunalités qui résultent de deux séries de variables : les configurations sociospatiales qui recouvrent le degré de tension sur les marchés du logement ainsi que les équilibres socioéconomiques, démographiques entre les villes-centres et les communes périphériques ; les configurations politico-administratives et notamment la capacité de coalitions réformatrices mobilisées à l’échelle intercommunale à s’imposer face aux machines municipales.